Pendant leur temps libre, comme après le déjeuner à l’école et pendant la récréation, les enfants japonais jouent à des jeux avec leurs amis sur le terrain de l’école. Voici les jeux traditionnels japonais les plus connus et joués par les enfants au Japon ! Le Japon a une riche histoire de jeux traditionnels qui remontent de génération en génération. Alors, découvrons quelques-uns des jeux les plus intemporels et classiques du Japon. À travers ce jeux, les enfants peuvent en apprendre beaucoup sur l’histoire et la culture japonaises. Découvrez tous les jeux du monde !
Le pays possède de nombreux jeux japonais traditionnels qui ont amusé des générations d’enfants. Certains jeux traditionnels japonais restent toujours populaires parmi les jeunes et les moins jeunes et permettent de garder en mémoire le riche patrimoine culturel du Japon. Voici quelques-uns des jeux traditionnels japonais les plus populaires :
Jeux japonais traditionnels joués par les enfants au Japon
Ashita Tenki ni Naare : Ashita Tenki ni Naare signifie « que demain soit ensoleillé » en japonais. Les enfants jouent au jeu en lançant leurs chaussures jusqu’au ciel et en prévoyant le temps qu’il fera en fonction de l’atterrissage des chaussures. Si la chaussure atterrit avec les semelles vers le haut, le temps sera pluvieux. La chaussure qui atterrit avec la semelle face cachée sous-entend que le temps sera ensoleillé. Si la chaussure se pose sur le côté, le temps sera nuageux. Comme le temps ensoleillé est préférable, certains enfants vont lancer leurs chaussures plusieurs fois jusqu’à ce que leurs chaussures atterrissent en conséquence : sur la semelle donc pour avoir du soleil !
Iro Oni : Iro Oni signifie « démon de couleur » en japonais. Dans ce jeu traditionnel japonais, une personne sera sélectionnée pour être « attrapeur » et devra choisir une couleur. Lorsqu’une couleur a été choisie, l’attrapeur compte jusqu’ 10 (ou plus), tandis que les autres enfants doivent trouver et toucher tout objet de la couleur choisie par l’attrapeur. Les enfants qui ne parviennent pas à toucher un objet avec la couleur mentionnée peuvent être touchés par l’attrapeur, le premier joueur à se faire toucher par l’attrapeur prend sa place pour la prochaine partie.
Daruma-san ga Koronda : Daruma-san ga Koronda signifie « la poupée Dharma est tombée » en japonais. Le jeu est équivalent à 1 2 3 Soleil en France ou Red Light Green Light aux États-Unis. Les joueurs commencent par désigner qui sera « Oni » (qui signifie diable en japonais), cela se fait souvent par le jeu que nous appelons pierre-feuille-ciseau et qui se dit « Jankenpon » en japonais. Les joueurs forment une rangée et l’oni se place à environ 10 mètres d’eux. L’oni dit alors la phrase « Daruma-san ga Koronda » aussi rapidement ou lentement qu’il le souhaite, avec les yeux fermés et le dos tourné, pendant que les autres joueurs se rapprochent de lui. Lorsque qu’il termine sa phrase, il se retourne rapidement et les autres joueurs ne doivent pas être pris en train de bouger. Si l’oni repère un joueur en mouvement, ce dernier devient prisonnier et doit venir prendre la main de l’oni. Le joueur suivant qui se fera prendre en train de bouger prendra la main du premier prisonnier. L’oni continue en disant “Daruma-san ga Koronda” jusqu’à ce que l’un des joueurs parvienne à toucher le meneur ou à casser une poignée de main entre l’oni et les joueurs capturés : à ce moment, tous les joueurs courent le plus loin possible de l’oni jusqu’à ce qu’il crie « Daruma-san ga Koronda Tomare » (tomare signifiant stop) et tous les joueurs doivent arrêter de bouger. L’oni demande alors au joueur qui a coupé la chaîne de prisonniers « Combien de pas peut faire l’oni ? » Il peut alors faire ce nombre de pas (et pas plus) pour tenter de toucher un des joueurs, le joueur touché deviendra le prochain « Oni » pour la partie suivante.
Keidoro (parfois appelé dorokei) : ce jeu traditionnel japonais est une variante de notre jeu « Gendarmes et voleurs », où la moitié sont des policiers et l’autre des voleurs. C’est l’histoire classique du chat et de la souris. Il existe de nombreuses variations régionales dans ce jeu qui est un favori des jeux japonais traditionnels, mais au niveau de base, le groupe se divise à parts égales entre policiers et voleurs. Le groupe désigne un lieu pour la prison. Au début du jeu, la police donne aux voleurs un peu de temps pour se disperser. Ensuite, la police recherche les voleurs et s’ils les touchent, ils les amènent en prison. Les voleurs courageux qui n’ont pas été arrêtés peuvent sortir les voleurs de la prison en les touchant. Le jeu se termine lorsque tous les voleurs sont arrêtés ou lorsque vous le décidez !
Oni Gokko : voici un autre jeu d’attrape ancien et traditionnel au Japon; Dans la tradition japonaise l’attrapeur s’appelle oni ou demon (on en a déjà parlé dans le jeu Daruma-san ga Koronda un peu plus haut). L’oni est une figure mythique avec un corps humain et des cornes et fait de nombreuses apparitions en tant que méchant par excellence dans les histoires d’enfants. Dans le jeu japonais traditionnel Oni Gokko, l’oni compte jusqu’à dix avec les yeux fermés pendant que le reste des enfants part se cacher. Quand l’oni a fini de compter, il crie : « Êtes-vous prêts ? » (Mou ii kai), à quoi tout le monde doit dire « Nous sommes prêts » (Mou ii yo) ou « Pas encore » (Mada da yo). Ensuite, l’oni cherche chacun des enfants. Quand il en trouve un, il le touche et ce dernier devient le prochain oni.
Les baguettes : ce jeu japonais traditionnel nécessite juste deux paires de mains et des compétences en stratégie (et en mathématiques) ! Un bon jeu pour faire réfléchir les enfants ! Découvrez les règles ici : jeu mathématique japonais. Vous pouvez avoir un aperçu du jeu en vidéo ci-dessous :
Fukuwarai : un jeu japonais qui se joue autour du nouvel an lunaire. Le jeu est généralement joué par les enfants, mais les adultes peuvent aussi jouer. Le jeu est similaire à « Accrocher la queue de l’âne », sauf qu’il est joué sur une table. Les joueurs de Fukuwarai doivent mettre des parties du visage (yeux, sourcils, nez et bouche) sur un visage vierge.
Hana Ichi Monme : les enfants se séparent en deux groupes égaux et les membres de chaque groupe se tiennent la main, de sorte que les équipes se font face sur deux lignes. Un groupe se dirige vers l’autre au rythme d’une chanson réservée au jeu et l’autre recule pour que les lignes des équipes restent parallèles. Dans chaque phrase de la chanson, l’équipe qui avance crée un mouvement associant un swing. Le nom « Hana Ichi Monme » signifie « une fleur est une monme ». Une monme est une pièce de monnaie japonaise historique (de la période Edo) d’une valeur de 3,75 grammes d’argent. Chaque fois que la chanson se termine, les chefs d’équipe font un pas en avant et réalisent un jankenpon, la version japonaise de pierre-feuille-ciseau. Le gagnant revient vers les membres de son équipe et discute avec pour définir qui de l’autre équipe ils veulent ajouter dans le leur. Après avoir décidé, ils chantent une autre chanson en faisant le même mouvement et annoncent la personne qu’ils veulent. Le jeu se termine quand une équipe perd tous ses membres. Paroles de la chanson : (1) Katte ureshii hana ichi monme (2) Makete kuyashii hana ichi monme (1) Ano ko ga hoshii (2) Ano ko ja wakaran (1) Sōdan shiyō (2) Sō shiyō.
Kemari : un jeu non compétitif. Le but du jeu Kemari est de garder un ballon en l’air, avec la collaboration de tous les joueurs. Les joueurs peuvent utiliser n’importe quelle partie du corps, à l’exception des bras et des mains : la tête, les pieds, les genoux, le dos et, selon les règles, les coudes. Le ballon, connu sous le nom de « Mari », est en peau de daim avec les poils tournés vers l’intérieur et la peau à l’extérieur. Il est bourré de grains d’orge pour lui donner sa forme. Une fois que la peau a pris cette forme, les grains sont retirés, puis elle est cousue à l’aide de la peau d’un cheval. Celui qui frappe le ballon s’appelle un mariashi. Un bon mariashi permet au récepteur de contrôler facilement le mari et le sert avec douceur pour le garder facilement dans les airs. Le jeu se fait sur un terrain plat de 6-7 m2.